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Courchay et les femmes

Jusqu'à l'adolescence, Jean Claude est élevé par des femmes. Sa mère, tout d'abord, chef cuisinière et femme moderne, libre, qui aime son fils -il le comprendra plus tard- sans vraiment lui montrer, Grany, sexagénaire de caractère, chez qui travaille sa mère avenue Georges V à Paris, qui prendra en charge son éducation en le plaçant chez les jésuites, ses tantes et les filles du bar d'une de ses tantes au Tréport en Normandie, pendant les vacances.
Cette enfance particulière lui fera aimer les femmes. Aimer et respecter. Il découvrira très vite cette force, ce pouvoir qu'elles portent en elles. Pour le jeune Courchay, elles semblent détenir un secret.
Toute sa vie, il aimera les fréquenter, apprendre et travailler auprès d'elles.
Depuis 1995, il peint celle qui est devenue sa muse, incarnant toutes les femmes, et avec qui il vit une relation amoureuse, passionnelle, exclusive.
Ce sont sans doute toutes ces raisons pour lesquelles son oeuvre sublime la femme.
Courchay peint la femme en transparence, souvent mêlée au paysage pour ne faire qu'un, ou encore « découpée », pour laisser passer la lumière, intégrer une pensée surréaliste ou un symbole. Elle reste cependant l'élément essentiel du tableau.

Tous les actes picturaux de Courchay prennent vie au travers d'elle. La femme porte en elle l'origine du monde et le pouvoir de transmettre la vie. Dans ses peintures, elle symbolise tout : le passé, le présent et l'avenir, le monde réel et le rêve.
Elle est la passion et l'amour, le désir et la sensualité, la connaissance et la sagesse, le courage et
la détermination -pouvant devenir « guerrière » si la Vie en dépend-, le message, la paix,
le mystère et la résurrection. Dangereuse parfois, possédant le pouvoir de séduction.
Gardienne de la vie, elle détient le Clef, est l’équilibre qui permet encore à notre monde de ne pas
s’écrouler.

 

Courchay et le Surréalisme

Courchay est un surréaliste qui peint la Vie, au rythme de ses rêves, de ses pensées et de ses états d'âme. Un créateur insatiable, un chercheur d'harmonie, et c'est là toute la complexité de l'artiste.
Un artiste en accord avec son art et une attitude en parfaite adéquation avec ses créations.
Avant d'être peintre, Courchay est un dessinateur qui aime s'attarder sur la sensualité du corps, la dimension de la perspective et l'imaginaire du détail. Il intègre ensuite la couleur, comme un supplément d'âme.
Bien que baigné dans l'univers des autres surréalistes, tels que Jérome Boch qu'il aime dès l'enfance, Dali qui, tout jeune, lui donne l'envie de se consacrer au surréalisme, ou encore de Chirico et Max Ernst, qu'il apprécie particulièrement, Courchay a son propre imaginaire, ses propres démons aussi.
Celui qui rêve de la mort lorsqu'il s'endort et peint la vie lorsque apparaît l'aurore essaye sans cesse de lutter contre ses angoisses et ses peurs à travers cette peinture intimiste et salvatrice.
Comme l'artiste souriant, qui paraît toujours heureux pour mieux cacher ses doutes, sa peinture est vivante, lumineuse, ce, même lorsqu'elle aborde des sujets plus sombres, perceptibles seulement par celui qui prend le temps de la découvrir.

Depuis les années 2000, il vit également dans le Sud marocain. L'artiste découvre un sentiment proche de la plénitude lorsqu'il pose ses valises sur cette terre de tolérance, de paix et d'amitié. Cette terre qui, pour lui, bouleverse les sens, grandit l'Homme et le ramène aux sources de la Vie.
Courchay recherche sans cesse le regard de l'autre pour s'épanouir artistiquement.  L'Art est un partage,   le moyen le plus magnifique d'expression et d'échange.

Son oeuvre surréaliste est une Ode picturale, une déclaration d'amour à cette vie si précieuse, si fragile.


Courchay et le Symbolisme

Sans vouloir vraiment expliquer sa peinture, car pour Courchay « l'art ne s'analyse pas », on peut cependant relever certains de ses symboles clefs :

  • La Rose Rouge : symbole d'amour éternel et de respect, la rose rouge offre la sensation fugace du bonheur et de l'enchantement. Emblême de la beauté et de la vie, ses épines trahissent également des sentiments purs et passionnels.

      Les pétales de la rose peuvent être prolongées jusqu'à l'infini. Cette idée d'Eternité, de continuité est très importante pour l'artiste.
On peut parfois remarquer la naissance d'un sein au coeur des pétales. C'est l'éclosion de la Vie, le renouveau et l'espoir.

  • L'Oeil : il est le miroir de nos âmes. L'iris détermine l'individualité d'un être humain.

Il est l'entier, l'unité, l'intégrité. Il est aussi l'oeil de Dieu qui voit tout.

  • L'Oeuf : il représente le cyle éternel de la Nature. Il est la fécondité, le symbole de la vie cachée, enfouie, fragile mais promesse de vie qui surgit un jour.

C'est aussi l'union du féminin (le jaune) et du masculin (le blanc).

  • L'Oiseau : symbole de l'espoir, de la résurrection de l'âme, de la renaissance, mais aussi de l'esprit et de la lumière.  Il est issu de l'union des forces solaire et lunaire.

Courchay aime représenter la symbolique du Phénix, oiseau fabuleux d'Egypte qui renaît toujours de ses cendres. Doté d'une longévité miraculeuse, il est le symbole de la résurrection qui incarne l'immortalité.
Courchay peint également l'aigle. Symbole de force et de puissance, il représente l’image du combattant solitaire.
L’aigle est un des plus anciens symboles de l’humanité. En pleine lumière, il veille depuis les hauteurs, il est l'élévation.
Oiseau initiatique, il vole d’un monde à l’autre, en régénérant et en conduisant les âmes.

  • Le Sein : Symbole de fertilité, le sein exprime la terre nourricière, la mère de tous les Hommes. On peut souvent remarquer dans sa peinture des collines en forme de seins, représentant l'abondance, la fécondité. L'espérance d'un avenir meilleur.
  • La Main : Moyen de communication depuis de nombreux millénaires, la main est le symbole premier, la reconnaissance, le partage, le toucher et la sensualité.           

Elle est aussi la “main protectrice” ou “main de Dieu”, qui protége contre le mauvais oeil.

  • La Clef : Pour Courchay, la clef est l'emblème de la vie et de l'espoir. Elle donne le souffle de vie et porte bonheur à ceux qui en hériteront.

Elle est aussi le symbole de la liberté et de la puissance, ouvre et ferme les portes du Ciel et rend la justice.
Image de la sûreté, la clef protège la cité des dangers.

  • La Cité : elle est la communauté qui rassemble les peuples de toute origine et religion, est le lieu de toutes les grandeurs (amour, fraternité, amitié, partage...) et de toutes les bassesses (jalousie, trahison, haine, destruction...) de l'être humain.
  • L'Ange est le guide, le chemin qui aide les Hommes à trouver la paix intérieure et à accéder à la Connaissance, pour mieux trouver leur voie.
  • Le Sang est souvent représenté recueilli dans un calice ou un vase, en référence au sang qui s'écoulait, du flanc du Christ, dans une coupe devenue légendaire, le Graal.

Mais le Graal est avant tout un contenant. A chaque homme de l'emplir de l'Enseignement qu'il reçoit, pour nourrir son âme et la transformer, l'élever.

  • Le Pont, l'Arche : le pont permet de traverser un obstacle mais il est surtout le passage d'un lieu à un autre, d'une condition à une autre, de l'ombre à la lumière ou encore de la vie terrestre à la vie céleste. Il est aussi le choix que l'on a de poursuivre notre quête ou de rebrousser chemin. Courchay aime à représenter des arches de ponts inachevés rejoints par d'autres, comme un prolongement sur l'infini.

Mais détachons nous maintenant de ces quelques réflexions... A chacun de « vivre » la peinture de Courchay pour mieux la ressentir.